TDA = Trouble Déficitaire de l’Attention sans hyperactivité.

 

Qu’est-ce que c’est ?

Le TDA est un problème neurologique qui apparaît durant l’enfance. Il se caractérise par une tendance excessive à la distraction (inattention). Ce trouble est lié à des anomalies de développement et de fonctionnement du cerveau. Il qui ne se guérit pas, mais peut s’atténuer dans le temps. Il touche actuellement entre 3 et 12% des enfants et 2 à 6 % des adultes. Dans la majorité des cas, il y a une composante héréditaire.

 

TDA sans hyperactivitéStop aux idées reçues !

Le TDA n’est pas nouveau, ce n’est pas une nouvelle manière pour se faire remarquer. Il a été identifié en 1845 par l’Allemand Hoffman, qui a établi à l’époque une première description assez complète sur le plan comportemental et psychoaffectif.

Le TDA n’est pas causé par des besoins affectifs non comblés ou par des problèmes psychosociaux, même s’il peut être exacerbé par ces facteurs. Il n’est pas non plus causé par des facteurs comme de la paresse, un manque de motivation, une mauvaise alimentation, trop de temps passé devant la télévision, un manque d’exercice physique … Mais il est vrai que les ados atteints de TDA doivent plus que les autres mener une vie équilibrée, structurée et avoir des limites claires.

Enfin, il n’y a pas de lien entre le TDA et l’intelligence de l’adolescent.

 

Quelles sont les difficultés de ces adolescents TDA ?

La difficulté majeure, pour ces ados, est cette tendance excessive à la distraction, qui se manifeste de manière insidieuse, déroutante, voire sélective et occasionnelle. Très souvent « dans la lune ». ils n’ont aucune notion des règles et des disciplines et sont ainsi considérés comme des ados impolis et rebelles.

 

Quelles sont les répercutions sur la scolarité de ces adolescents TDA ?

Le TDA entrave le bon déroulement de leurs apprentissages. Il engendre des difficultés d’intégration scolaire, une souffrance psychologique (anxiété, mésestime de soi, sentiment d’infériorité), de la fatigue, parfois un désinvestissement scolaire et malheureusement l’échec scolaire pour 50 % d’entre eux. Au collège et lycée, cela se traduit par :

  • des difficultés à faire attention aux détails ou la tendance à faire des erreurs négligentes dans le travail scolaire
  • des difficultés à rester concentré sur les tâches
  • des problèmes d’écoute apparents
  • des difficultés à suivre les instructions
  • des problèmes d’organisation
  • l’évitement ou le dégoût des tâches nécessitant un effort mental
  • la tendance à perdre des choses, comme des cahiers, des devoirs ou ses clefs
  • la distractibilité
  • l’oubli dans les activités quotidiennes

Ces ados présentent pourtant un potentiel intellectuel normal. Ils peuvent donc poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions pour autant que leurs difficultés soient diagnostiquées et reconnues en tant que telles et que des aménagements pédagogiques spécifiques soient mis en place

 

Pourquoi viennent-ils  me consulter ?

Antoine, 13 ans :

  • Parce qu’il est mal à l’aise à l’oral et passe son brevet l’an prochain
  • Parce qu’il souhaite s’ouvrir aux autres

Pierre, 15 ans

  • Pour travailler son expression orale
  • Pour apprendre à gérer son stress
  • Pour prendre confiance en lui et en ses compétences

Enzo, 15 ans

  • Parce qu’Il a besoin de méthodologie pour ses devoirs
  • Pour comprendre quel est son mode d’apprentissage
  • Parce qu’il est mal à l’aise à l’oral

 

Et pourtant …

Si vous saviez le plaisir que je prends à les accompagner ! Car ces ados ont une imagination débordante, de la créativité, de la débrouillardise, une énergie remarquable, de l’enthousiasme, de la spontanéité, la capacité de faire des choses d’une façon originales et d’entreprendre plusieurs choses à la fois, et enfin de voir des détails que d’autres peuvent manquer.