Un homme, oui enfin …

Alors que je suis très entourée d’homme dans ma vie personnelle, à titre professionnelle, c’est un peu le désert ! J’étais donc très heureuse quand Anthony a dit « oui » 😉 !

Pour ce 13ème portrait de mon tour de France des Psychopédagogues Positifs, interview donc, d’Anthony Godin, l’homme actif qui casse les codes !!

 

Bonjour Anthony, tu es certifié en psychopédagogie Positive, peux-tu te présenter et nous raconter ton parcours.

Anthony Godin, praticien en psychopedagogie positiveJe suis aujourd’hui enseignant spécialisé, psychopédagogue et formateur.

J’aide les jeunes dans les apprentissages depuis que j’ai 15 ou 16 ans, puis j’ai enchaîné avec le BAFA et suis devenu formateur pour la Ligue de l’enseignement aux alentours de 20 ans.

J’ai une licence en génomique et protéomique (en gros, de la biologie cellulaire et moléculaire appliquée à l’humain) et un master en Enseignement, Education et Formation.

Avant de démissionner, j’ai été enseignant spécialisé sur poste de coordonnateur d’ULIS puis professeur des écoles en cycle 3, diplômé du CAPA-SH, dans la ville de Roubaix.

Entre temps, je m’étais formé auprès de la Fabrique à bonheurs et il m’a fallu un an pour accepter de démissionner de la fonction publique.

Aujourd’hui, je suis enseignant spécialisé et j’utilise principalement deux piliers pour accompagner les jeunes et les familles : la neuroéducation et la psychopédagogie.

Ces piliers me permettent d’accompagner finement les jeunes et les familles, notamment quand il y a un trouble du neurodéveloppement ou des difficultés liées avec un haut potentiel.

 

Peux-tu nous donner une définition du métier de praticien en psychopédagogie positive

Ma pratique de la psychopédagogie est peut-être atypique, puisqu’elle est fortement teintée de mon expérience d’enseignant spécialisé et de ma passion pour la neuroéducation.

Aujourd’hui, la psychopédagogie positive me permet de ne pas me focaliser que sur les habiletés cognitives mais de bien garder en tête l’environnement social, familial, scolaire du jeune ainsi que ses habitudes de vie ou le développement de son intelligence émotionnelle dans les apprentissages.

Le meilleur résumé que je garde à l’esprit est de garder une approche globale tête-cœur-corps dans ma relation avec le jeune 🙂

  

Tu consultes en cabinet, mais aussi tu pratiques cette discipline auprès d’adultes. Peux-tu nous dire quel type de formation tu proposes et qui peut en bénéficier ?

Aujourd’hui, j’interviens en cabinet libéral à Sainghin-en-Mélantois, près de Lille. Je travaille main dans la main avec des orthophonistes, une neuropsychologue et une psychopraticienne en régulation émotionnelle et intégration des réflexes archaïques.

Avec les jeunes, nous travaillons sur les aspects motivationnels et métacognitifs et nous mettons en place des séances spécifiques pour mieux comprendre le fonctionnement de son cerveau, cibler ses points forts et ses difficultés (évaluation des habiletés cognitives) mais aussi apprendre à développer son attention, à apprendre durablement ou à s’organiser dans ses apprentissages. Tout ça sur fond de neurosciences cognitives.

Je travaille aussi auprès d’adultes, mais plutôt sur le pôle formation.
Aujourd’hui j’interviens dans des centres sociaux ou associations pour mener des ateliers et conférences sur des thématiques aussi diverses que la parentalité, l’éducation, les troubles du neurodéveloppement ou l’aide aux devoirs.

Je forme également les professionnels autour des axes de la pédagogie et des besoins spécifiques, individuellement, en ligne ou dans leur structure.
J’interviens notamment avec la Fabrique à bonheurs et avec Neurodiff.

 

Tu es très investit dans le fait de rétablir la vérité sur les neuromythes invalidés par les neurosciences. Peux-tu nous expliquer ce que c’est ?

Dans mes partages en ligne, auprès des collègues, comme des parents et des enseignants, j’essaie de casser un peu les nombreux mythes qui circulent autour du fonctionnement du cerveau.

Quand on met en place un travail métacognitif avec le jeune, je lui présente certains biais du cerveau qui peuvent constituer des freins à ses apprentissages.

C’est la même chose avec les neuromythes et les professionnels : il est temps d’arrêter de véhiculer de fausses croyances qui détournent le professionnel comme la famille des aides les plus efficaces et les plus nécessaires.

Les croyances erronées et les pratiques qui les accompagnent ont tendance à s’ajouter, parfois inutilement, aux emplois du temps du jeune, à la charge financière des familles et à générer des faux espoirs, ou pire, de la culpabilité chez le jeune !

  

Tu prépare un évènement pour 2022 et plusieurs conférences, peux-tu nous en dire plus ?

Je suis actuellement en pleine préparation pour un salon en ligne autour des besoins spécifiques.

Je souhaite offrir aux parents et professionnels une présentation des besoins spécifiques dans les apprentissages, en passant par le haut potentiel, le TDA/h ou le TOP par exemple.

Ce sera l’occasion de faire intervenir des professionnels, praticiens et auteurs réputés, pour présenter clairement ce qu’est chacun de ces troubles, d’en briser les mythes qui circulent mais aussi de présenter aux familles les praticiens, formations ou accompagnements qui peuvent aider le jeune et parfois sauver une famille.

  

Pour le mot de la fin, dis-nous comment nous pouvons te contacter

Pour me contacter, rien de plus simple.

Il y a tout d’abord mon adresse mail (anthony@leixia.fr) ou mon compte pro facebook

Toutes les informations sont reprises et condensées sur mon nouveau site internet : Leixia !

 

Merci Anthony