Dans mon approche psycho-corporelle émotionnelle, il arrive que je repère des besoins d’accompagnement qui ne rentrent pas dans mon champ de compétence et dans ce cas j’oriente mes bénéficiaires vers les professionnels de santé concernés. Commence alors un travail en synergie !

Celle que je vous présente aujourd’hui confirme mes suspicions

Interview donc de Sylvie Dorge, psychologue.

 

Bonjour Sylvie, vous êtes psychologue, pouvez-vous vous présenter et nous raconter votre parcours.

Sylvie Dorge, psychologue à Soisy sur SeineAprès des études à l’Université Paris V, Paris Descartes, j’ai souhaité travailler plus spécifiquement auprès des enfants. A l’époque, pour travailler à l’éducation nationale, il fallait passer le concours de professeur des écoles, enseigner 5 ans puis seulement nous pouvions prétendre à des fonctions de psychologue. C’est ce que j’ai fait en passant en plus le diplôme d’Etat de psychologue scolaire.

 

Pourquoi avoir fait le choix de la Psychologie ?

L’aspect « sciences cognitives » m’a toujours intéressé, les mécanismes d’apprentissage également. C’est ce versant de la psychologie qui m’a attiré…et qui m’attire toujours.

 

Vous êtes aussi psy EN, quels sont les avantages de cette double casquette ?

Effectivement, je suis également psychologue de l’éducation nationale. Cela me permet de connaitre parfaitement toute les structures et les dispositifs en vigueur.  Mais après 25 ans de service, je souhaite arrêter pour me consacrer pleinement au cabinet.

 

Vous êtes spécialisée dans le suivi des enfants / ados précoces avec ou sans trouble des apprentissages, mais qu’est-ce qu’un EIP ?

J’utilise le terme Haut potentiel, cela me semble plus adapté car si l’efficience cognitive reste hors norme tout au long de la vie d’un individu, on ne peut plus parler de précocité intellectuelle à 40 ans. Pour moi un « haut potentiel » est une personne avec une intelligence hors norme et qui souvent n’en a pas conscience. Elle se trouve tellement différente des autres qu’elle pense avoir des tas de problèmes, pense que tout le monde est dans son cas et ne comprend pas pourquoi elle doit faire face à certaines difficultés. J’adore faire passer les bilans neuropsychologique en général mais je prends un plaisir particulier avec les hauts potentiels qui s’ignorent car ils peuvent tenir un discours à 6 ans complètement incroyable.

Comment les repérer : c’est complexe, ce n’est pas si facile que cela. Je suis bien incapable de déterminer le haut potentiel d’une personne avant de lui avoir fait passer un bilan psychométrique. Par contre, après analyse des résultats, l’anamnèse confirme souvent les suppositions.

 

Existe-t-il différents profils ?

Oui, c’est ce qui rend l’exercice tellement intéressant. Un haut potentiel ne fait pas l’autre. Victor Hugo était très différent d’Einstein, pourtant on peut être d’accord que chacun d’entre eux présentaient des capacités cognitives hors normes dans des domaines différents.

 

Pouvez-vous nous parler des tests que vous pratiquez ?

Avant tout j’utilise un grand éventail de tests car je prends en charge en plus des personnes à profil haut potentiel, les enfants présentant une suspicion de troubles des apprentissages. L’anamnèse me permet de déterminer quels types de tests je vais utiliser. Dans la majorité des cas j’utilise le WISCV comme base auquel j’ajoute des tests complémentaires afin d’approfondir certains domaines en particuliers.

 

Comment gérez-vous le résultat avec la famille ?

J’accompagne, j’accompagne et j’accompagne ! Dans notre système, il y a beaucoup de personnes pour faire des bilans, des rééducations mais peu qui connaissent les rouages, les parcours adaptés et qui surtout accompagnent les familles après un bilan. C’est ce que j’essaie de faire. Je suis disponible après le bilan, par mail, par téléphone pour des conseils, un avis. C’est important pour moi de le faire et j’ai pu constater que les familles sont soulagées d’un poids certain grâce à cet accompagnement.

 

Est-il fréquent que les adultes viennent vous consulter parce qu’ils viennent de découvrir leur douance ?

J’ai beaucoup de demande de bilans de la part d’adultes. Souvent en résonance à l’annonce du haut potentiel de leur enfant. Les adultes rencontrent les mêmes difficultés que les enfants ou les jeunes mais ont en plus le sentiment d’être éclairé sur un côté obscur de leur personnalité qu’ils avaient du mal à gérer.

 

Pour le mot de la fin, dis-nous comment pouvons-nous vous contacter ?

Vous pouvez m’appeler  au 06 28 75 00 63 et pour me connaitre un peu plus vous pouvez consulter mon site internet Sylvie Dorge  et ma page Facebook

Merci Sylvie